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Une créatrice vibratoire

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Je m'appelle Maud, j'ai 36 ans et j'ai grandi en région parisienne à Clamart.

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Déjà passionnée de dessin, c'est tout naturellement que j'ai choisi de rentrer en école de stylisme à Paris.

Une fois mon diplôme en poche en 2003, ce fût le début d'un long parcours alternant les missions courtes durées, le chômage, des entretiens sans réponses... Toujours mal à l'aise dans le milieu de la mode, je me suis rabattue sur ce qu'on appelle "un job alimentaire" pendant près de 6 ans en tant que vendeuse de vêtements. Ensuite, je suis partie dans le secteur tertiaire et j'ai complètement laissé de coté la création.

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J'ai une très grande facilité pour parler aux autres, les écouter et les conseiller... par contre, parler de moi reste difficile.

J'ai tapé un texte il y a quelques jours en laissant parler mon cœur pour vous expliquer le pourquoi du comment j'en suis arrivée là...

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"Il va falloir maintenant que je me livre un peu plus afin que vous saisissiez mieux qui je suis au plus profond de mon Être.

Je suis une femme très croyante… depuis toute petite d’ailleurs, j’ai toujours cru en Dieu. Je lui parlais déjà tout le temps, quand je voulais et où je voulais. Dans ma tête ou à voix haute. Peu importait, je savais qu’Il était là, partout, tout le temps.

Cela n’a guère changé. Je ne suis pas pratiquante mais j’ai une grande foi en Dieu, en l’Amour.

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Née dans une famille où l’ésotérisme à toute sa place, j’ai connu les tarots, la cartomancie, la claire-voyance, la claire-audience, les séances de spiritisme, le magnétisme, les prières coupe-feu… depuis toute petite. Mais surtout, j’ai expérimenté dès l’âge de 4 ans (1ère année maternelle) les rêves prémonitoires.

C’était devenu une habitude, un jeu, je racontais mes rêves le matin et ils se réalisaient dans les 5 jours. Jusqu’à mes 20 ans, où pendant une année complète j’ai fait des rêves prémonitoires strictement toutes les nuits et qui se réalisaient dès le lendemain. Des rêves rigolos où je voyais les nouvelles bottes d’une copine d‘école de mode ; la couverture du prochain figaro magazine ; combien j’allais gagner au grattage ; de quelle couleur serait la robe d’une prof… jusqu’à deux rêves terribles, annonciateurs de mort, qui bien sûr se sont réalisés et m’ont plongé dans une profonde tristesse et une incompréhension totale : pourquoi me donner ses clefs alors que je ne peux pas les utiliser pour empêcher que cela arrive ?

 J’ai aussi eu quelques prémonitions et j'ai expérimenté le magnétisme.

Je suis aussi très intuitive, je dirai même "sensitive" et cela m’a causé quelques désagréments dans la vie professionnelle par le passé ; c’était plus fort que moi et je ne m’en rendais même pas compte :

- moi : « je ne sens pas cette personne, il ne faut pas l’embaucher, j’ai un très mauvais ressenti. »

- mon patron de l’époque « vous ne pouvez parler ainsi sans arguments professionnels Maud. »

 

On ne peut changer la nature d’une personne mais cette personne continue de grandir. Ma nature est intacte, mes croyances aussi mais aujourd’hui, j’ai Grandi et j’ose assumée ce que je suis et ce que je pense.

Vous ne me verrez jamais débattre à la télé ou ailleurs pour défendre mes idées parce que je suis nulle à ça mais vous me verrez soutenir de jolies causes auxquelles je crois et surtout répandre l’Amour avec mes dessins.

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Tiens mes dessins! parlons-en…

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J’ai toujours dessiné. Mais pas toujours ainsi. Ma vie a basculé le 1/09/2015, ce matin là je ne me suis pas levée. Mon cœur battait terriblement vite et fort ; ma voix était cassée, je tremblais…le verdict du médecin a été sans appel : « surmenage », 2 mois d’arrêt. Au bout de ces 2 mois, aucune amélioration du moral. Le psychiatre a pris le relai et fini par mettre des mots sur ce que je vivais « un burn-out ». S’en sont suivis 6 mois d’arrêt supplémentaires pendant lesquels je me suis retrouvée au plus mal… comment expliquer ce sentiment de mal-être si profond alors que j’étais jeune, maman de deux petites filles adorables, en couple avec un homme formidable avec qui je m’entend très bien, que j’aime à la folie et qui m’aime à la folie, propriétaire dune jolie petite maison…

Qu’est-ce qui ne va pas ?

Moi.

Mon Moi très profond.

Ce que je Suis à l’intérieur et qui souffre de ne pas être en accord avec lui-m’aime (même).

Cela m’a pris beaucoup de temps pour le comprendre mais aussi pour l’assimiler.

Heureusement, mes croyances m’ont aidé.

3 semaines après le début de mon arrêt, je faisais mon premier dessin « connecté » : j’étais allongée sur mon canapé avec une envie de dessiner très forte et le crayon est parti tout seul… je ne sais pas vraiment qui a dessiné à ce moment-là d’ailleurs. Mais j’ai compris que quelque chose se passait.

 

Depuis, cela n’a cessé de grandir et j’ai souhaité le faire grandir encore plus.

Il y a tout juste un an, j’ai décidé d’en vivre et de monter ma micro-société. Il faut aussi avouer que j’étais incapable de retravailler en tant que salariée. J’ai surmonté de terribles angoisses à l’idée de retravailler ; c’était devenu le sujet tabou, à éviter à tout prix sous peine de fondre en larmes, paniquée et incapable de répondre à quiconque.

Même aujourd’hui, 3 ans après c’est toujours difficile…

Je sais que je dois absolument m’écouter et ressentir les choses. Avoir confiance et croire. De toute façon, je ne suis heureuse que quand je dessine. C’est mon oxygène !

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Nous nous sommes installés en Gironde dans un petit village au cœur des vignes depuis 7 mois maintenant, je travaille tous les jours au développement de mon activité et je dessine de façon beaucoup plus fluide et rapide !

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Mes dessins me « viennent » le plus souvent de différentes façons :

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  • Une idée incessante qui va me hanter pendant des jours jusqu’à ce que je la "mette" sur la feuille

  • Une image que je perçois dans mes rêves

  • Une image qui va venir sous forme de flash, essentiellement le soir au moment de l’endormissement ou pendant que je médite

  • Une envie irrésistible de dessiner et une fois devant la feuille le stylo prend le relai.

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Voilà pourquoi on qualifie les personnes comme moi d’artistes « connectés ou inspirés », j’ai choisi le terme de "créatrice vibratoire".

Merci de m'avoir lu

Maud

le 5 novembre 2018

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